Publié dans Politique

Vols de rapatriement  - 720 ressortissants malagasy de retour au pays

Publié le dimanche, 05 septembre 2021

Les vols de rapatriement annoncés par le Président de la République, le 8 août durant son intervention sur la chaîne nationale, ont débuté le 19 août dernier. Depuis, la compagnie aérienne nationale malagasy a déjà opéré trois vols dont un le 19 août, un autre le 25 et un dernier le 28 août. Ces trois vols ont notamment permis à environ 720 ressortissants malagasy de revenir au pays.

Ces personnes ont donc rempli les conditions d’entrée dans le pays. Effectivement, en tant que vols de rapatriement, les voyageurs sont soumis à diverses conditions. Seules les personnes disposant de motifs impérieux de voyage sont admissibles sur ces vols. « Pour le vol Paris-Antananarivo, les voyageurs devront alors avoir, avant l’achat du billet d’avion, des documents prouvant le motif impérieux du voyage comme la fin de séjour, la fin d’un contrat de travail ou encore la fin de soins médicaux, mais aussi une autorisation de l’Etat pour un retour à Madagascar avec attestation sur l’honneur d’un engagement de non-sortie de Madagascar jusqu’à l’ouverture des frontières. Les voyageurs devront également être de nationalité malagasy, ou du moins détenir un passeport malagasy ou un laissez-passer délivré par les ambassades malagasy », stipule le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Pour s’assurer que ces mêmes personnes restent au pays jusqu’à la réouverture des frontières, l’engagement de non-sortie de Madagascar a été remis à la Police des frontières malagasy qui contrôleront les va-et-vient des voyageurs.

Plus strict

Dans tous les cas avec ces vols de rapatriement, les autorités ont renforcé le contrôle et le suivi de chacun des passagers pour qu’il Sse tiennent au confinement obligatoire de cinq jours. « Dès mon arrivée à l’aéroport d’Antananarivo, les responsables ont surveillé chacun de mes mouvements, de la zone de débarquement au parking où des autocars nous attendaient déjà pour nous ramener aux hôtels où nous allions rester pour les cinq prochains jours, en passant par l’exécution des tests PCR », témoigne une jeune étudiant, faisant partie des rapatriés. Les responsables sont stricts quant au respect du protocole sanitaire pour éviter une nouvelle vague de contamination. Au quatrième jour de confinement, chacun devra passer un troisième test PCR pour s’assurer de son état de santé.

Ces chiffres pourraient changer d’ici la fin du mois sachant qu’il reste encore deux vols de rapatriement pour Air Madagascar pour le 10 et 19 septembre prochains.

Rova Randria

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff